Vous pilotez la communication ou le marketing d’une agence de voyage, d’un office de tourisme ou d’une autre structure touristique ? Avez-vous entendu parler de l’inbound marketing ?
Selon nous, l’inbound marketing devrait être au coeur des stratégies digitales des acteurs du tourisme institutionnel et privé. Pourquoi ? Car l’inbound marketing place le client centre de vos actions.
C’est une approche qui consiste à attirer son attention de manière volontaire, plutôt que d’essayer de l’attirer par de traditionnels messages descendants. Comme l’affichage ou un spot radio par exemple (l’outbound marketing).
Et cela change totalement les choses en terme de ROI (retour sur investissement). En effet, 65% des marketeurs indiquent que l’inbound offre un meilleur ROI (State of Inbound 2018). Il est également 62% moins cher que le marketing traditionnel.
L’inbound marketing de décline en 4 phases logiques et complémentaires. Nous utilisons généralement la représentation de l’entonnoir, qui résume la méthodologie de l’inbound.
C’est l’essence même de l’inbound marketing : Attirer l’internaute vers vos plateformes digitales.
Le principal levier est celui du référencement naturel. L’internaute qui recherche “idée week-end”, “camping lacanau” ou “plage Lège Cap Ferret” le fait souvent avec une idée derrière la tête. Même si son envie n’est pas encore définie clairement, et que ses mots clés sont plus ou moins précis.
L’internaute va effectuer une quarantaine de recherches jusqu’à sa réservation (plus d’informations). Il s’agit alors d’anticiper ses recherches et proposer un contenu de qualité et séduisant (notamment le contenu expérientiel) créé et mis en scène selon vos cibles (ou personas).
Grâce au référencement naturel, l’internaute est désormais sur votre site. Mais il va en consulter un certain nombre avant de réserver, voire même le vôtre plusieurs fois afin de mieux s’informer sur vos offres, circuits touristiques, hébergements, etc.
Comment être certain que l’internaute revienne sur votre site Internet ? En convertissant le visiteur en lead (en contact qualifié). Là aussi, plusieurs méthodes existent :
D’après nos études et cas clients, les taux de conversion visiteurs/prospects se situent entre 2,80 et 5% en fonction des sites web.
L’objectif est de récupérer l’adresse mail de l’internaute avec les informations nécessaires pour le convertir en client (ses intérêts, l’URL depuis laquelle il a inscrit son mail, etc.).
A cette étape, un outil de Gestion de la Relation Client (GRC ou CRM en anglais) est indispensable pour historiser l’ensemble du parcours client et des informations glanées. Ce logiciel vous permettra également de déclencher également des mails automatiques (ce qu’on appelle l’automation marketing).
Au fur et à mesure du déploiement, vous serez amené à créer plusieurs scénarios d’automation marketing ciblés en fonction des prospects, de leurs comportements et besoins identifiés. C’est ce qu’on appelle le lead nurturing (nourrir le contact en informations et contenus pour faire connaître vos produits et services).
D’après nos études et cas clients, les taux de conversion prospects/clients se situent entre 2 et 4% en fonction des offres promues et saisons. Ces chiffres valent pour l’hébergement et les activités touristiques.
Votre prospect est devenu client, et fidéliser un client coûte moins cher qu’acquérir un nouveau client. Avec la combinaison d’une stratégie de contenus et du marketing automation, l’objectif est maintenant de fidéliser le client et le transformer en ambassadeur :
→ Articles de blog / animation d’un webzine aux thématiques variées, recherchées en SEO, combinées aux objectifs marketing et vos cibles.
→ Diffusion de ses contenus sur vos réseaux sociaux en adaptant les contenus aux supports et algorithme de chaque plateforme
→ Création de scénarios de fidélisation grâce à la méthode RFM (Récence, Fréquence, Montant).
1. Les internautes se renseignent, de plus en plus.
56 jours entre les premières recherches et la réservation finale pour 40 recherches en moyenne sur Google. C’est autant d’occasions de valoriser vos offres, hébergements, destinations, etc.
Grâce à l’inbound marketing, l’internaute doit se dire “Cette offre est géniale, je veux réserver”. Ce n’est plus à vous de le marteler dans une campagne publicitaire.
2. Le social media est au coeur des usages.
Oui, mais les usages évoluent très vite. Les contenus sont de plus en plus courts. Les internautes y passent 2 heures par jours pour 50 connexions en moyenne. Comment faire passer vos messages dans cette fenêtre d’attention qui se réduit chaque jour ?
3. Les subventions se réduisent pour les institutionnels.
Pour les offices de tourisme, département (ADT / CDT) ou région (CRT), les subventions se réduisent, et il est nécessaire de faire plus avec moins de budget. Et surtout, de rentabiliser les actions (ce qu’est l’objectif de l’inbound marketing puisque les actions sont orientées “ventes”).
4. La concurrence s’intensifie pour les acteurs privés.
Pour les acteurs privés (agences de voyage, tour opérateur, chaîne hôtelière ou camping, etc.), c’est un moyen de se démarquer et de réduire la dépendance aux canaux d’acquisition payants. Dont la part ne cesse de croître dans les budgets marketing.
Vous voilà prêt pour démarrer une stratégie d’inbound marketing, dans ses grandes phases théoriques.
Si vous souhaitez connaître les outils, mettre en place une stratégie, être accompagné sur l’un des différents leviers, ou recevoir des exemples de stratégie inbound marketing, n’hésitez pas à prendre contact avec nous !